MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
DIRECTION NATIONALE DES FORETS ET DE LA FAUNE
Projet COPERNICEA
Coopération Régionale pour de Nouveaux Indicateurs de Comptabilité Écosystémique en Afrique
Burkina Faso – Guinée – Guinée– Maroc – Sénégal – Tunisie
Termes de Référence
Etat des lieux et collecte des données biophysiques
et socioéconomiques en Guinée
Février 2023
- CONTEXTE
Le projet COPERNICEA « COoPEration Régionale pour de Nouveaux Indicateurs de Comptabilité Écosystémique en Afrique », est une initiative visant à doter 6 pays francophones (Burkina Faso, Guinée-Conakry, Maroc, Niger, Sénégal et Tunisie) d’un dispositif opérationnel et autonome de Comptabilité Ecosystémique du Capital Naturel (CECN) afin de leur permettre d’assurer le monitoring de leur capital naturel.
COPERNICEA couvre ainsi un échantillon de pays côtiers, sahéliens et maghrébins dans lesquels le capital naturel constitue un atout essentiel. Les écosystèmes y sont à la base des activités économiques et du bien-être des populations. Cependant, la comptabilisation et la valorisation du capital naturel et des services écosystémiques demeure peu explorée voire inexistante. Cela n’est pas sans conséquences : les décideurs nationaux ne disposent pas d’indicateurs pertinents pour le suivi et la valorisation des écosystèmes qui, pourtant, se dégradent progressivement, et avec eux la capacité d’améliorer le bien-être des communautés et d’assurer une croissance économique durable.
Le projet COPERNICEA vient comme une réponse opérationnelle afin de pallier au manque de quantification et de qualification des écosystèmes, avec une ambition d’assurer le suivi spatio-temporelles de l’état des services écosystémiques, de rendre compte de leurs évolutions et de pousser à un changement de paradigme en contribuant à l’amélioration de la prise de décision pour de meilleurs investissements sur ces écosystèmes.
Afin de mettre en place les comptabilités écosystémiques du capital naturel dans les 6 pays membres du projet, il est indispensable de disposer de données biophysiques et socioéconomiques de qualité. Ces données, habituellement gérées et valorisées de façon autonome par les institutions nationales, constituent des intrants essentiels pour un suivi comptable des écosystèmes et pour une évaluation efficace des niveaux d’exploitations à considérer pour conserver ce capital naturel au bénéfice des générations actuelles et futures. Cependant, l’accès optimal à ces données et leur dissémination en des formats appropriés demeurent des défis majeurs.
Pour relever ces défis, l’une des actions prioritaires à mener dans ces pays consiste, d’une part, à établir un diagnostic de l’existant en matière des données nationales[1] en rapport avec les thématiques majeures (terre, eau, climat, populations, etc.) disponibles pour la réalisation des comptes écosystémiques[2], et d’autre part à constituer les bases de données multithématiques nécessaires.
La Guinée est représentée dans la mise en œuvre du projet COPERNICEA par son Ministère de l’Environnement et du Développement Durable. Les activités y sont coordonnées par la Direction Nationale des Forêts et de la Faune, institution dynamique représentant un maillon essentiel de la mise en place de la CECN du pays.
Les présents termes de références sont élaborés en vue du recrutement d’un consultant expérimenté pour appuyer la cellule technique centrale dans la réalisation de l’état des lieux sur la disponibilité des données et pour la collecte des données biophysiques et socioéconomiques nécessaires pour la mise en place de la comptabilité écosystémique du capital naturel de la Guinée.
[1] Il s’agit exclusivement des données provenant essentiellement des : instituts nationaux géographiques ou cartographies, agences de statistiques, directions techniques de Ministères (environnement, agriculture et eau, etc.).
[2] Pour plus de détails, se référer aux TDR via ce lien : https://www.cbd.int/doc/publications/cbd-ts-77-fr.pdf.
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